Avec cette pandémie

La planète Terre peut enfin respirer

Jusqu'où a-t-il fallu arriver

Pour qu'elle ait une accalmie?

Le soleil aussi se moque de nous

Nous,  un monde de fous

Il brille et nous sommes enfermés

Comme s'il voulait nous narguer.

L'homme réalisera-t-il ce qu'il a engendré?

En tirera-t-il des leçons?

Malheureusement, dès que ce sera terminé

L'homme sera toujours aussi con.

Il  repartira dans ses abus, dans ses travers

Souvent, courte est sa mémoire

Il continuera à détruire la Terre

Et l'avenir recommencera à être noir.

Combien de morts faut-il compter?

Combien de douleurs faut-il supporter?

Pour se rendre compte de la réalité

Et vouloir changer.

Une main capable de vider un esprit

Du moins en partie

Juste avec quelques mots

Qu'ils soient laids ou beaux.

Une main capable de vider un coeur

De tous les malheurs, de tous les bonheurs

Des émotions retenues

Des lueurs jamais vues.

Une main qui couche des mots, maladroitement

Sur du papier blanc

Qui se noircit au fur et à mesure

Est-ce la solution? Je n'en suis pas sûre.

Mes cinq doigts , seul outil pour exprimer

Ce que j'ai, si longtemps, gardé en moi

Maintenant je me donne le droit

De pouvoir me libérer.

Tant que je pourrais bouger ma main, elle m'aidera

Tant que mon cerveau suivra

Tant que mon esprit se videra

Tant que mon coeur souffrira

Je ferais appel à elle

Comme une issue de secours

Pour ne pas devenir celle

Qui ne voudrait plus croire en l'amour.

Etre profondément aimé par quelqu'un te donne la force.Tandis qu'aimer quelqu'un profondément te donne du courage.

LAO TSEU

L'amour ne meurt jamais de mort naturelle. Il meurt d'aveuglement, d'erreurs et de trahisons. Il meurt par lassitude, il dépérit et se ternit.

ANAIS NIN

Plus aucune nouvelle de toi

Et ce, depuis des mois

Tu ne réponds plus quand je t'écris

Surement plus aucune envie.

Tu as choisi , je le sais

Tu as l'air d'avoir oublié le passé

Sans aucun remord, tu as tout zappé

Peut être rien ne valait de t'y accrocher?

Comme quoi les mots n'ont pas de prix

Même pas celui du coeur

En avaient-ils quand tu les as dit?

Avaient-ils celui du bonheur?

Comment croire que tu étais sincère

Même dans cette cathédrale, religieusement?

Après tu n'as pas su te taire

Et tout a été bafoué, magistralement.

C'était voué à l'échec dès le départ

Je n'ai jamais eu ma place

C'est comme les oiseaux qui passent

Certains un peu plus tôt, d'autres un peu plus tard.

Seul reste le silence maintenant

Comme un rideau retombé

Un voile de néant

Sur un passé cabossé.

Les années passant

Que reste-t-il maintenant?

Des bribes d'une histoire

Des sentiments teintés de noir.

On a été, on a changé

Difficile d'oublier le passé

Mais l'avenir est inexistant

Dans une vie de faux semblants.

Tout ce qu'une femme est censée avoir

N'est qu'illusoire

C'est une utopie d'y avoir cru

Avec la tristesse de ne l'avoir jamais eu.

Croire au prince charmant

N'est plus vraiment dans l'air du temps

Jeunes, on est impatients

Au lieu de penser sagement.

Tout n'est pas rose, tout n'est pas noir

Il restera une histoire

Elle n'ira pas jusqu'à notre trépas

Tu t'es bien trop éloigné de moi.

La vie continue, inlassablement

De quoi sera fait l'avenir?

Surement de regrets et de souvenirs

Et dans mon coeur, un grand vide se répand.