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VERS LE FOND
05/09/2010 18:20
Ce grand vide à l'intérieur Qui nous empêche d'atteindre le bonheur Ce besoin perpétuel De tendresse éternelle Cette quête de reconnaissance Qui tient éveillé tous nos sens Comment garder la tête hors de l'eau Quand tout cela fait cruellement défaut? Comment ne pas être exigeant Quand on a peur de ce qui nous attend? Comment ne pas vouloir se protéger Pour ne pas refaire les erreurs du passé?
Les jours passent et le mal nous ronge toujours Il est en nous jour après jour Il coule tel le sang dans nos veines Et ne nous épargne aucune peine.
Passera-t-il un jour Ou devra-t-on le traîner toujours?
Commentaire de Rengab (11/05/2011 10:19) :
MORT
Qui es-tu, toi, la mort ?
Tu viens en catimini, comme honteuse
Abattre les plus forts
Et les autres. Tu te caches, hideuse.
Pourtant certains t'appellent de leurs vœux...
Comme la Grande libératrice,
Mais tu les fais attendre un peu,
Capricieuse, comme une actrice..
Où es-tu, toi, la Mort ?
Un jour là, un autre ailleurs,
Tu suis le vent, tire des bords
Usant ta faux, tel le tailleur
Ses ciseaux. Doigt de Dieu
Ou bien du diable, sans réserve,
Ni pour jeune, ni pour vieux
Qu'on te haïsse ou qu’on te serve...
Te voici, toi, la Mort...
Prête à me tendre la main,
Quand je voudrais t'attendre encor
Mais on ne remets pas à demain !
Je m'enfonce en toi,
Je t'offre mon corps
Mais à Dieu, ma foi.
Tu peux venir, Mort...
J'ai écrit ça au cours d'une période noire et puis j'en suis
sorti... parce que on ne peut pas vivre et ne plus avoir d'espoir
Bisesssssssssss
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Commentaire de René (17/05/2011 12:08) :
Je me suis reposé sous l'arbre, dans le pré
C'était, je ne sais plus, un chêne ou un cyprès
Mais son ombre était douce à mon corps épuisé.
Je me suis endormi, détendu, apaisé.
Il y avait des gens partout qui s'agitaient,
Des hommes qui courraient, des femmes qui pleuraient,
Des enfants apeurés et d'autres qui jouaient
Et puis il y avait toi, et tu me souriais...
Un homme vint vers toi qui te prit par le bras
Tu partis avec lui, j'aurais voulu crier,
Courir, te rattraper, mais je ne pouvais pas
Je restais bloqué là, impuissant, prisonnier,
Au milieu de ces gens qui semblaient m'ignorer.
Qui courraient, qui jouait, s'agitaient ou pleuraient.
Un train vint à passer, inondé de vapeur
Il montait lentement, je sentais son odeur,
Les gens qui étaient là, s'étaient tous arrêté
Ils regardaient le train, avec l'air hébété...
Là bas, un chien hurlait, une vache meuglait Et les gens regardaient et le
train haletait...
Et puis il y avait toi, et tu me souriais
Mais tu tenais le bras d'un homme qui marchait...
Le train s'est arrêté, tout le monde est monté
Le train s'est ébranlé, puis s'est mis à rouler
II ne restait que moi au milieu de ce pré
Je tentais un effort, il me fallait bouger,
Alors j'ouvris les yeux, sous l'arbre, dans le pré
Et sous le ciel serein me remis à rêver...
Tu vois on peut toujours rêver...
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