Ce temps qui défile inlassablement
Où l'on compte chaque instant
Il passe si lentement
On le maudit le plus souvent
Mais pourtant il peut aussi filer
Au point de ne plus être maitrisé
Au point de vouloir l'arrêter
Tellement on se sent frustrés
Les instants sont alors comptés
Comme un sablier qu'on regarderait
Encore et encore s'écouler
Et qui nous oppresserait
Ce temps qui te prive de moi
Ce temps qui me prive de toi
On voudrait le figer
Mais on ne peut , qu'impuissants, le laisser gagner
Un jour nous ne le compterons plus
Ce ne sera plus un intrus
Et là davantage nous profiterons
De notre si belle passion.