Allongée sur le sable chaud
Elle n'ose rêver tout haut
A ce qu'elle attend
Peut-être désespérément
Des mains qui la caresseraient
Comme le vent sur sa peau
Des gestes qui la réchaufferaient
Comme le soleil plus haut
Des mots murmurés doucement
Comme le ressac de l'eau
Qui dévoileraient des sentiments
Preuves de quelque chose de beau.
Ces inconnus qui l'entourent
Ne sont signes d 'aucuns prémices à l'amour
L'être aimé est loin d'elle
Et elle ressent ce manque cruel.
Oui elle se prélasse mollement
Oui elle bronze nonchalamment
Mais l'esprit est toujours en éveil
Le corps attendant le retour aux merveilles
Merveille de retrouver un regard tendre
Merveille de sentir des mains fébriles
Tout geste sera bon à prendre
Et le manque alors, ne sera plus indélébile.